Polémique

Publié le par Marie

Opportunité

La Journée de la Femme servira de prétexte à une expression dénuée de tout jugement. Intéressons-nous à l’évolution de la société au regard des billets précédents.

Pour comparer les apprentissages Outre-manche et en deçà, il eût été intéressant d’avoir en main le manuel complet. Las, il n’en est rien !

Chacun devra faire confiance à ma mémoire.

N’oublions pas que nous évoquons 1960, rien que 1960.

En France

 

Les jeunes filles fréquentant les établissements dédiés à la vie familiale et dénommés « écoles ménagères » étaient plus particulièrement celles qui avaient quelque difficulté à étudier.
Faute de pouvoir raisonnablement aboutir professionnellement, elles acquéraient des bases solides dûment contrôlées et certifiées pour faire de bonnes ménagères et même des mamans averties - en pratique - puisque des cours de puériculture étaient dispensés généreusement, avec travaux appliqués. On reconnaitra là bien volontiers qu’il n’y avait que l’école pour apprendre aux filles ce que leurs mères n’étaient pas du tout capables de transmettre …

Il n’est donc pas question d’épouse.

Les textes sont réduits et j’imagine qu’ils devaient être débattus en classe pendant l’heure de cours. Quoique la participation orale était limitée à la récitation du texte appris par cœur. Je ne sais que penser, je n’ai pas fréquenté d’école britannique.

Reprenons les chapitres dans leur ordre.

J’observe qu’il faut faire plaisir à son mari le soir en lui préparant son plat préféré.

Peu d’hommes me contrediront en niant  le côté roboratif et hyper-cholestérol émiant de leur alimentation préférée.

Faisons leur plaisir comme nous l’avons appris. Plus ils mangeront, plus vite les maladies réduiront leur durée de vie. Intentions cachées ?

Seulement, se nourrir tous les soirs d’un même plat, n’est-ce pas un peu lassant ? A vous en dégoûter presque.

Par contre, les cours français de cuisine variée trouvaient leurs applications et leur dégustation. Savoir cuire un œuf à la coque ou un œuf mollet, ça s’apprend ! En deux ans. Bon, d’accord, j’exagère un peu, d’autres plats plus élaborés entraient dans l’exercice pratique pendant ce laps de temps. L’une des enseignantes  de ma connaissance nous faisait « profiter » des progrès de ses élèves. Ah les beaux cahiers !

 



Publié dans de jour en jour

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A
Plaisanterie mise  de côté, ces quinze injonctions ont quelque chose de terrifiant. Sous de dehors civilisés, elles contiennent tout ce que l'on voit ailleurs contre les femmes et que nous bnous permettons de condamner (à juste titre).Mais il y a peu, nos propres sociétés étaient les mêmes dans leurs comportements, et il n'en faudrait pas beaucoup pour y retomber, dirait-on. Il suffit de voir autour de soi certains comportements, certaines tentations, certains réflexes.Autour de soi? En soi, devrais-je dire, et e pire est que ce n'est pas réservé aux hommes, cette tentation de soumission mortifère. Lorque je parlais de crime aprfait dans mes pliasanteries, tu l'as bien remarqué d'ailleurs, je n'étais pas entièrement dans la plaisanterie. Le crime parfait contre la joie, le désir, le bonheur fût-il éphémère, le crime parfait contre la vie.Pourquoi faut-il que l'homme s'acharne à ce point contre lui-même? Sous prétexte de domination patriarcale, de possession du monde, de contrôle de la vie, et sous prétexte de rétention matriarcale par soumission ostensible?Qui sommes nous donc à oublier que nous sommes, d'abord?
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M
Comme tu le dis c’est à la fois si lointain et si prochain qu’il nous faille sans cesse lutter contre les vieux démons pour mieux vivre ensemble et avoir des projets, communs tant qu’à faire. Harmonie, voici un mot qui me plaît bien, un antidote au cocktail Instruction/Education/Religion que j’appelle endoctrinement (ce n’est pas un tiers pour chaque, loin de moi cette pensée soyons clairs) et son corollaire Souffrance/Résignation/Renoncement, dénommé fatalité. Je partage bon nombre de tes points de vue et je n’aime pas non plus la « nouvelle » manière de traiter les hommes (discours et publicité outrancière), je les respecte. 
A
Je me doutais bien qu'il y avait un complot derrière ces injonctions matrimoniales. Un piège diabolique et sournois.Le crime parfait à coup de cholestérol et d'ennui.
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M
Il me semble que le piège soit précisément les injonctions, un piège duquel on essaie de se dégager quand on prend conscience que c'est ce qui a conduit au crime involontaire. Toujours ce sentiment de culpabilité quand on a fait ce que l'on croyait être bien !