Chiromancie 31

LES LIGNES SECONDAIRES.

Elles sont au nombre de quatre, mais moins fréquentes que les lignes radicales

1          La ligne de Chance

2          La ligne de Soleil

3          La ligne d’intuition

4          L’anneau de Vénus

5          La ligne d’Union

Leur présence dans une main est un premier indice favorable.

Certains regardent leur ligne de tête et la voient filer sur la ligne de cœur. « Ca y est, disent-ils, une mort brusque pour moi ! ». Ils font penser à ceux qui, saignant du nez, consultent un livre médical et concluent « Ca y est, j’ai le cancer ! ».

Je ne puis donc assez recommander la prudence avec laquelle on doit lire les mains et ne jamais oublier qu’un signe isolé ne veut rien dire du tout (à lui tout seul). Il est comme une brique dans une façade. C’est la façade qui inspire des réflexions, un jugement et non une brique isolée, à moins qu’elle ne soit le phénomène de l’ensemble.

LA LIGNE DE CHANCE.

Elle indique, d’après les anciens auteurs, tout ce qui intéresse la direction et la conduite de l’individu en dessous de trente ans jusqu’à son croisement avec la ligne de tête ; au-dessus de trente ans, si elle monte davantage dans la main. Le croisement d’avec la ligne de cœur serait l’âge de soixante ans. Ces lignes étant mobiles, j’ai cessé depuis longtemps de donner des âges aux lignes secondaires. Elles se modifient, changent de direction, se transforment presque continuellement, et les évènements qu’on y voit peuvent annoncés comme proches (six à huit moins environ) ; mais ce laps de temps est tout relatif et ils peuvent très bien se présenter de suite ou se faire attendre un an.

Mais plusieurs empreintes de la même main, prises durant l’année, accusent des modifications très visibles, environ tous les six à huit mois.

Ainsi la ligne de chance nous renseignera sur toutes les mutations, les changements, les réussites et les difficultés, les ascensions et les chutes, les hauts et les bas, et ce, dans les trois mondes psychologiques : matière, finance, travail ; sentiments, unions, vie conjugale ; sociabilité, honneur et stabilisation, etc …

Main gauche et main droite.

La main gauche représente (et ceci est toujours exact) l’hérédité globale et la main droite l’acquisition personnelle. Il faut donc toujours regarder les deux mains ; et si la ligne de chance est bonne dans la main gauche et mauvaise dans la main droite, il y aura des erreurs commises par le sujet lui-même, erreurs ayant compromis et bouleversé sa vie, détourné en quelque sorte le cours de son existence. Dans le cas contraire, le libre-arbitre aurait agi, le sujet aurait lutté contre son destin pour se construire une vie à sa façon, une réussite qu’il aurait cherchée et voulue.

Toutefois, si on l’appelle ligne de chance, elle n’apporte aucune chance étymologiquement. Elle indique simplement que le porteur est admi-rablement doué et qu’il a reçu un héritage intellectuel, moral et physique lui permettant de se diriger convenablement et de poursuivre ses desseins.

C’est pourquoi on l’appelle aussi LIGNE DE DIRECTION, car, en effet, elle est la ligne de direction, de progression et d’évolution. Interprétée ainsi, elle donne 80% d’exactitude.

Comme toutes les lignes et comme tous les signes, elle ne peut s’interpréter que dans l’ensemble ; et ce sont surtout les signes que vous rencontrerez sur ce parcours qui établiront votre pronostic.

Quelques exemples de la ligne de chance :

Tortueuse et sinueuse : la destinée l’est aussi.       
Se dirigeant vers le soleil : gloire et célébrité.       
Se dirigeant vers Mars (en faisant une courbe pour aboutir, malgré tout, vers le mont de Jupiter) : réussite et succès, mais vous ferez n’importe quoi pour satisfaire votre ambition et atteindre votre but.   
Avec une fourche au début : vie contrariée.           
Avec une fourche à la fin : vie heureuse.

Se terminant par une étoile : condamnation à mort ….     
[IL N’AVAIT PAS ENCORE ENTENDU PARLER DU COMBAT POUR L’ABOLITION]

Coupée par une étoile : accident mortel ou mort brusque et imprévue. Hitler avait ce signe. Ses mains avaient été publiées à l’époque dans un journal.

Ne concluez pas trop vite ! Il est vrai que ceux qui sont morts tragiquement portaient ce signe funeste ; mais il en est d’autres qui le portent et qui vivent encore et d’autres aussi qui l’avaient, et qui sont morts paisiblement dans leur lit, et de vieillesse.