Arioste

Publié le par Marie

"Tu sais bien qu'il faut … " Il ne faut pas, ce n'est ni obligation ni contrainte, il faut avoir envie de me répondre et là je dis oui, si c'est pour me séduire à nouveau. Si pour toi la séduction est un besoin vital tu peux user de tous les artifices – entendons-nous bien, ce n'est pas superficiel – donc je complète par feux d'artifices, cela te va-t-il mieux ? Donc je suis séduite et c'est particulièrement réjouissant.

Je pensais à tout ça se matin, dans le salon de "Rose" qui s'est mercantilement occupée de ma chevelure courte et multicolore afin de la rendre plus flatteuse. Il faut dire que j'épuise le solde de mes congés de 2004 qui m'ont servi à entreprendre et terminer des travaux de réfection de peinture et papier peint dans l'entrée/couloir de ma ravissante maison campagnarde. J'avais eu droit à des remarques fort obligeantes du style : en travaillant deux heures par jour, le rendement n'est pas formidable ! Pour me "venger", j'ai poursuivi lesdits travaux en tailleur Rodier dégriffé et talons hauts [c'est bien pratique pour atteindre les hauteurs sans utiliser un tabouret], mes moyens ne me permettant pas de peindre en Chanel, d'abord je n'ai pas le genre …. Tenue jubilatoire s'il en est, d'autant que je suis sûre de ne faire aucune tache MOI. Quand je tiens un pinceau, la peinture reste sur les poils et uniquement sur les poils … pour être déposée là où il faut. J'aurais pu également avoir les ongles carminés, comme ils sont courts, ce n'est pas esthétique. Allez, fais onduler ton imagination !

Cela ne m'a pas empêchée de lire. Mes commentaires ne sont pas importants et ne méritent pas réponse. Ils ne sont pas écrits dans ce but, seulement pour montrer aux autres que je suis une femme fidèle – selon ma propre définition. Mon seul souhait est que cela ne te desserve pas dans la poursuite de ton écriture. Je ne veux pas que tu sois malheureux et je ne veux pas que ton écriture soit influencée par ma seule présence sinon l'échange perdrait tout son sens, cela reviendrait à faire un blog-duo et je ne suis pas de taille. Donc continue à me faire rêver, m'émouvoir et me provoquer afin que je puisse spontanément te distiller parfois les moments de ma vie qui ne sont écrits nulle part et même si cela me fait souffrir c'est une preuve que je suis encore vivante. Ainsi au fil du temps je pourrai te parler d'Aurélien – non ce n'est pas le fils de François – celui à qui j'aurais fait les six enfants qu'il voulait  - j'ai quand même réussi à ne pas me reproduire par ma seule volonté d'influence et sans les outils qui font des victimes. Pour la séduction j'y reviendrai. Avec des arguments, na!

Maintenant pense à ce que tu dois faire dans la vraie vie, parce que la lectrice assidue le demeure, les Ambroise comme tu dis t'ont précédé et je n'en veux pas d'autres, je ne les avais pas cherchés. Quant à Arioste (au passage je suis allée voir quelle tête il avait) je ne connais pas ses poèmes alors tu pourrais le citer à l'occasion …

Je t'embrasse parce qu'il me plaît.  Marie 

Publié dans Aïe

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A
Il ne sierrait point que l'on citât mes poèmes. Ntudju (interjection locale intraduisible en italien).Traduits donc trahis, de surcroît. Tradutorre traditore, dicton là-bas. Je le connais, l'olibrius, il ne manquera pas d'obtempérer, un de ces quatre, et me citer en prétendant qu'il est lui. Il a peut-être même déjà commencé, sur la place de la mairie.
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